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Pourquoi voyager ? Ma réponse en 20 bonnes raisons :

Cela fait 5 ans que je vous raconte mes voyages sur ce blog. Que je vous donne des conseils pour voyager pas cher , pour réussir votre tour du monde, pour concilier travail et voyage , etc. Et depuis tout ce temps, je n’ai jamais répondu à une question que l’on me pose pourtant souvent : pourquoi voyager autant .

Alors, ce n’est pas sur le blog que l’on me pose le plus souvent cette question. Ici, je pense que vous êtes tous convaincus des bienfaits du voyage . C’est plutôt quand je rencontre des gens pour la première fois, dans un contexte social, et que j’explique ce que je fais dans la vie, que l’on me demande : «  mais pourquoi tu voyages autant ?! Qu’est ce que tu en retires ? Qu’est ce que ça t’apporte ? « .

A force de me faire poser la question, j’ai développé tout un tas de réponses différentes, en fonction du contexte, en fonction de ce que m’a apporté mon dernier voyage, en fonction de mes envies du moment. J’ai décidé de tout concilier dans un seul et même article (celui-ci, donc), que je pourrais leur faire lire. Peut-être que j’arriverai à les convaincre (j’espère) que voyager apporte énormément de choses positives à différents niveaux. Et pourquoi pas, aussi, leur donner envie de prendre la route à leur tour.

Alors pourquoi voyager ? Trêve de parlotte, voici ci-dessous toutes les raisons qui m’ont décidé à prendre la route , un jour ou l’autre.

Au sommaire de cet article

Voici toutes les raisons qui m’ont poussé à partir en voyage :

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Voilà comment j’en suis arrivé à prendre les décisions de réaliser un voyage (chaque voyage a eu une motivation différente). Je vous explique le pourquoi je suis parti. Dans la deuxième partie de l’article, je vous montrerai les bienfaits, les conséquences positives et souvent inattendues de tous mes voyages.

Pourquoi j’ai décidé de voyager ?

Parce qu’une opportunité s’est présentée

Vous savez comment je me suis lancé dans mon tout premier voyage ? C’est un pote qui m’a appelé en me disant : «  Hé, Jeremy, ça te dit de partir visiter Oslo le mois prochain ? » . Étant fasciné par ce pays depuis mon adolescence, j’ai répondu oui sans trop savoir dans quoi je m’engageais.

J’étais bien loin d’imaginer que quelques années plus tard, j’aurais fait des voyages un mode de vie à part entière , moi le petit normand qui ne mettait jamais mis les pieds hors de ma région natale plus d’une fois par an (et encore, jamais pour aller bien loin).

Bref, une opportunité s’est présentée, je l’ai saisie, et voilà comment j’ai découvert Oslo et la Norvège pour la première fois de ma vie, au printemps 2010.

Pour accomplir un rêve d’enfant

Depuis mon adolescence, je suis passionné par la Scandinavie. La raison va peut-être vous surprendre : à la base, cela n’a rien à voir avec les voyages. C’est la musique qui m’a fait m’intéresser à cette région du monde (le metal, en particulier). Est venue ensuite l’intérêt pour la mythologie nordique. A 24 ans, j’ai décidé de partir m’installer en Suède, dans ma chère ville de Göteborg , afin de combler le désir de vivre dans le pays du metal (et d’accomplir le rêve de l’enfant que j’étais (et que je suis toujours un peu 🙂 )).

Pour apprendre des nouvelles langues

Avec la passion pour les voyages, est venue la passion des langues. Ça va vous paraître idiot, mais je trouvais ça fantastique de pouvoir communiquer en utilisant d’autres mots que ceux qui sont les miens depuis mon plus jeune âge.

Je me suis mis à apprendre plein de langues, sans en maîtriser pleinement aucune. L’italien et le suédois sont des langues que je baragouine vaguement suite à des séjours longs et répétés dans ces deux pays. Je me débrouille en espagnol (pour avoir habité en Andalousie à un moment), et depuis que je vis à Zagreb je suis en train d’apprendre le croate (au moins les bases car c’est une langue vraiment compliquée).

L’anglais ne me pose désormais plus le moindre soucis : c’est la langue officielle des voyageurs , celle que je parle la majorité du temps depuis que je suis parti sur les routes.

Pour briser mes idées reçues sur certains peuples

Il y a deux voyages que j’ai fait non pas pour assouvir l’envie de découvrir un pays, mais parce que j’avais en tête une image terriblement mauvaise d’un peuple. Et je voulais confronter mes préjugés à la réalité du terrain.

C’est l’Espagne et l’Italie que j’avais dans le pif , sans trop savoir pourquoi (enfin, si, les italiens c’est à cause du foot). C’est pour cette raison que j’ai été découvrir l’Andalousie à plusieurs reprises (il me reste encore plein d’endroits à explorer en Espagne, notamment la Galice qui m’attire de plus en plus), et que je passe au moins une fois par an en Italie, pays que j’aime énormément (alors que je m’y rendais avec des a-priori long comme le bras).

Bref, si vous vous demandez pourquoi voyager, voilà une bonne raison : briser ses idées reçues, ses préjugés, en les confrontant au monde réel . Parfois, ces préjugés seront confirmés, parfois (souvent) ils s’effaceront.

Par pure curiosité

Des fois, j’entends parler d’un pays ou d’un lieu. A la télé, dans un article, au détour d’une conversation. Ou je rencontre un type qui vient d’un endroit un peu exotique, sur lequel je n’ai justement pas le moindre a-priori. C’est le genre de trucs qui va titiller ma curiosité, et qui va me donner envie de m’y rendre aussitôt.

C’est comme ça, par exemple, que je me suis rendu en Malaisie , lors de mon voyage en Asie du sud-est . Je n’avais pas la moindre idée de ce qui pouvait bien se cacher derrière ce drôle de nom, alors comme j’étais pas loin, j’y suis allé.

Parce que les billets d’avion n’étaient pas chers

Vous allez me dire, s’il y a bien une raison idiote de voyager , c’est celle-là. Mais après tout, pourquoi pas ! En fait, c’est comme ça que je me suis rendu dans plein de destinations européennes. Des endroits où je serai certainement allé plus tard, mais pour lesquels je me suis fait forcer la main parce qu’à un moment précis, il y avait un billet d’avion à un prix absolument irrésistible .

En plus, comme je suis malin et que je sais comment trouver des billets d’avion pas cher , c’est le genre de truc qui m’arrive très souvent. Je ne pourrais même pas vous dire dans quel endroit je suis allé pour cause de vol pas cher, il y en a plein !

Pour me changer les idées et faire la diète médiatique

Quand j’habitais en France, que j’y vivais toute l’année, il m’était très difficile de prendre du recul et réussir à ne pas subir la morosité ambiante propagée à longueur de journée par les médias et leurs mauvaises nouvelles.

Or, une fois que j’ai mis le pied dehors et que j’ai coupé instantanément toutes les sources d’information actives et passives, j’ai pris conscience que cette ambiance pesante était tout sauf une fatalité .

J’ai réalisé qu’il existe plein d’endroits sur terre où les gens sont de bonne humeur, avenant, ouvert, et surtout moins stressés que dans nos grandes villes françaises. En Europe de l’est, où je me trouve actuellement, le climat général dans les grandes villes est bien plus agréable que chez nous , plus détendu.

En allant dans un autre pays, tant qu’à faire un où on ne comprend rien à la langue , on esquive aussitôt la contamination de la morosité d’esprit. Perso, cette diète me fait un bien fou : je me sens régénérer.

Alors, ce n’est pas la meilleure raison de voyager , on est d’accord (disons qu’il y a moyen de faire plus positif comme démarche), mais c’est peut-être quelque chose auquel vous serez confronté. Ou en tout cas, une fois en voyage, vous verrez de quoi je veux parler.

Pour trouver le soleil et un climat agréable

Voilà quelque chose de plus positif : quand on est originaire de Normandie (comme moi) et qu’il fait gris les trois-quarts de l’année, à un moment si on a envie de soleil il va falloir bouger . Vers le sud. C’est comme ça que j’ai atterri en Asie, ou, plus régulièrement et moins loin, c’est pour ça que je vais souvent en Andalousie l’hiver , avant les fêtes de Noël, quand le temps gris et pluvieux me pèse trop dans la partie nord de l’Europe.

Pour rencontrer des nouvelles personnes

J’adore les rencontres que l’on fait en voyage. Parce qu’on n’a pas le temps de se mentir, de porter un masque. On sait qu’on ne fait que se croiser. On partage un bout de vie et on s’en va ailleurs. Il y a un côté magique dans l’éphémère de ces rencontres. Une sorte de solidarité immédiate se met en place . L’un et l’autre savent ce que chacun est en train de vivre, ses galères, ses joies, ses difficultés.

On s’entraide, on se refile des bons plans, on se raconte nos anecdotes autour d’un bon repas ou d’une bonne bière . Et on se remet en route, chacun de son côté, en se promettant qu’on se recroisera ailleurs, plus tard.

La plupart du temps, ces rencontres deviennent des bons souvenirs , mais parfois, elles se transforment en amitié qui durent des années.

Contrairement à ce que l’on pense avant le départ, faire des rencontres en voyage est plutôt chose aisée, surtout dans les pays où les backpackers sont facilement identifiables physiquement. Et surtout si l’on voyage seul , comme cela fût mon cas pendant des années.

Pour améliorer mon pouvoir d’achat et mieux profiter de la vie quotidienne

Qu’est-ce que tu peux faire avec 500€ par mois ? En France, pas grand chose. Voir rien du tout, à peine de quoi survivre . Mais dans d’autres coins du monde, 500€ c’est une très belle somme .

Tiens, là où je suis, en Croatie (qui n’est pourtant pas le tiers monde, hein), 500€ c’est plus que le salaire minimum local . C’est à peu près ce que je dépense en un mois ici, et en ayant la sensation de me faire plaisir. En France, pour le même train de vie, je dépenserai facilement 1200-1500€. Pour exactement la même chose, hein.

Dernier exemple en date, pas plus tard que ce midi : une barquette de 500 grammes de fraise sur le marché, que j’ai payé… 1€ ! Je n’ai pas le prix français exact en tête, mais à vue de nez je dirais que 500 grammes de fraise, surtout en début de saison, c’est au moins 3€.

Pour prendre une donnée plus parlante, une pinte de bière, en terrasse dans le centre ville de la capitale, coûte ici 2€ . Combien à Paris, dans un quartier central ? Voilà.

Voyager, quand on gagne modestement sa vie en France, permet l’espace de quelques jours ou semaines, de pouvoir se faire vraiment plaisir , d’avoir la sensation de profiter de la vie, quand on va dans des pays pas chers. Rajoutez à cela le dépaysement et tous les bienfaits du voyage que je suis en train d’énoncer ici, et vous avez déjà une réponse idéale à votre question « pourquoi voyager ».

Par besoin d’être en mouvement, d’avoir de la nouveauté dans ma vie

J’ai besoin de nouveauté dans ma vie . Constamment. Quand les choses sont trop routinières, je m’ennuie et je finis par déprimer. J’ai besoin de changer d’air fréquemment, d’avoir l’esprit sollicité par des nouvelles choses autour de moi. J’ai besoin de me challenger de temps en temps , en me confrontant à l’inconnu. Et le voyage est ce qui comble le mieux ce besoin, en ce qui me concerne.

Voilà, on a fait le tour des ‘ causes ‘, si je puis dire, de mes voyages. En gros, ce qui a déclenché, à un moment où à un autre, l’envie de voyager, d’aller voir ailleurs. Au-delà de ces raisons rationnelles, voici maintenant ce que j’ai gagné à voyager autant.

Pourquoi voyager ? Voici les bienfaits du voyage :

… Ou comment ma personnalité a évolué au fil de la route…

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Je ne pouvais pas finir cet article sans vous parler des bienfaits du voyage à un niveau personnel. Voici ce que j’ai gagné à voyager, même si ce n’était pas le but du voyage au départ.

Voyager va transformer la personne que vous êtes, à tous les niveaux :

J’ai appris à me connaître et à m’écouter

En voyage, on est seul avec soi-même (enfin, quand on voyage seul , comme c’est mon cas). On passe donc énormément de temps dans notre tête, et on finit par se connaître par coeur, pour peu que l’on soit un minimum à l’écoute de nos besoins intérieurs.

C’est d’ailleurs une capacité que j’ai appris à développer sur la route : être à l’affût de ma petite voix intérieure , et réussir à faire les bons choix pour moi. Ce que je n’étais pas forcément capable avant, où j’étais très dans l’attente du regard des autres et dans la validation par autrui de mes actes et pensées.

J’ai pris confiance en moi

Quand on se retrouve à l’autre bout du monde, sans parler la langue, sans savoir où on va dormir ni comment payer le prochain repas … et qu’on s’en sort vivant, ça donne un sacrée boost à l’égo !

Il y a des situations où, si on m’avait dit quelques mois plus tôt que je m’y retrouverais confronté, je ne m’en serais jamais cru capable de m’en sortir . Et pourtant, je suis encore là à écrire ces lignes ! Voyager m’a permis de reprendre confiance en moi et me redonner de l’estime. Je vous le garantie, voyager est une excellente thérapie !

J’ai changé mon type d’alimentation

Le Jérémy d’avant pouvait finir un pot de crème fraiche de 50cl en deux repas. Depuis mon second (et long) voyage en Asie, j’ai radicalement changé ma façon de m’alimenter . Des prémices avaient commencé à pointer suite à plusieurs rencontres, mais l’Asie, en étant privé de camembert pendant des semaines, m’a contraint à changer de régime alimentaire. Désormais je mange sain et je consomme aussi local que possible , autant pour ma santé que pour des raisons éthiques.

Ma façon de voir le monde a évolué

Les voyages m’ont fait réaliser à quel point notre monde est riche de ses différences (voici la phrase la plus clichée jamais écrite sur ce blog), et à quel point il est primordial que chaque peuple cherche à les cultiver plutôt qu’à les amoindrir.

Je ne supporte plus cette idée de village-monde où tout le monde doit vivre, penser et agir de la même manière . Pour moi, c’est un bonheur de changer radicalement d’univers à l’instant où je traverse une frontière entre deux pays, de me confronter à une nouvelle langue, de nouvelles coutumes, un nouvel héritage culturel.

Avant de voyager, je savais que les gens vivaient différemment ailleurs, mais concrètement je ne savais pas ce que cela signifiait et impliquait. Aujourd’hui, j’ai compris, et je prie pour que chaque peuple conserve ce qui fait de lui un peuple.

Ma sensibilité écologique s’est développée :

J’ai toujours aimé la nature. J’ai grandi au bord de la mer, mes parents sont deux amoureux de la nature et des grands espaces . Je pense que j’avais ça dans le sang. Mais je l’ai renforcé à force de voyager et de découvrir les beautés de notre planète.

Pour tout vous dire, j’en suis arrivé à un point où je ne supporte plus de voir des bâtiments en construction. Pour moi, ça veut dire qu’on grignote de l’espace vital (= la nature) pour de l’espace aseptisé et inutile. C’est comme vouloir tuer l’humanité à petit feu.

Si j’étais élu président de la république (c’est d’actualité au moment où j’écris ces lignes), j’interdirais purement et simplement le droit de construire quoi que ce soit de neuf . Je suis extrême ? Peut-être. Mais quand je vois certains pays qui ravagent leur littoral pour construire des hôtels 4 étoiles blindés de touristes, ça me met en rage.

Ma relation aux autres s’est transformée :

J’étais quelqu’un de timide avant de partir sur la route. Les voyages ont fait exploser mes barrières et je suis désormais hyper sociable, à l’aise en -quasiment- toutes circonstances.

Sur la route, il est impossible de rester timide très longtemps. Au début, il me fallait me faire violence pour sortir de ma coquille et oser demander mon chemin à des inconnus, qui plus est dans une langue qui n’est pas la mienne. Mais au bout d’un moment, j’ai élargi ma zone de confort et c’est devenu quelque chose de familier.

J’ai appris à prendre des initiatives

Une fois parti pour un voyage au long cours, si vous voulez qu’il se passe des choses, il vous faudra prendre des initiatives . Être capable de décider ce qui est bon pour vous, et de le mettre en place concrètement dans votre vie, au quotidien.

Une jeune londonienne m’a fait un jour un compliment qui m’a beaucoup touché . Elle m’a dit «  Jérémy, toi tu fais en sorte que les choses se concrétisent  » (bon, ça sonnait mieux en anglais : ‘ you make things happen’ ). Elle ne se doutait pas que c’était loin d’être mon cas avant de partir. Je l’ai déjà dit, j’étais plutôt introverti et je laissais facilement les autres décider pour moi. Ce n’est plus le cas désormais.

Mon rapport à l’argent s’est transformé :

Forcément, quand on traverse des pays où les gens vivent avec quelques euros par jour, cela fait relativiser les choses . On se rend compte qu’on n’a pas forcément besoin de beaucoup pour vivre bien et être heureux.

Alors, je ne suis pas de ceux qui disent «  regardez, ils n’ont rien et ils sont heureux « , c’est complètement idiot comme raisonnement puisqu’on reste dans le même paradigme : lier l’argent au bonheur (soit lier ‘ en avoir ‘ avec ‘ être malheureux ‘, quand certains parlent de ‘ chez nous ‘, soit ‘ ne pas en avoir ‘ avec ‘ être heureux ‘ pour parler des pays pauvres qu’ils visitent). A mon niveau, cela m’a surtout permis de décorréler l’un et l’autre. On peut être heureux sans argent (mais on peut aussi être heureux AVEC, hein). C’est une question de philosophie de vie davantage que de pauvreté ou de richesse.

Ce rapport a l’argent a déteint sur une autre évolution de ma mentalité :

Je ne m’encombre plus de biens matériels :

Depuis 2011, je vis avec mon sac à dos de voyage comme unique compagnon . Mes biens matériels d’avant ma vie de voyages (CD et livres) sont dans des cartons chez mes parents.

Voyager avec quasi-rien m’a permis de me recentrer sur l’essentiel . Je n’ai pas besoin d’un téléphone dernier cri ou d’un écran plat 120cm pour être heureux. Je m’en fous. Mes possessions matérielles ne me définissent plus. Je suis dans l’ être , et non pas dans l’ avoir . Je préfère mille fois mettre 100€ dans une expérience qui va me faire des souvenirs de dingue, plutôt que dans un objet quelconque.

Pour résumer, pourquoi je voyage en deux mots :

Alors, pourquoi voyager , si vous vous posez encore la question à la lecture de cet article ? Tout simplement pour se remettre les idées en place, pour changer sa façon de voir la vie . Pour évoluer personnellement, guérir certaines blessures. Fuir certains problèmes (en moi ou extérieur), aussi, bien sûr, je ne vais pas le cacher. Et puis, aussi, pour découvrir le monde, avec toutes les conséquences positives que cela peut avoir à différents niveaux.

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Le Coin des Voyageurs

Pourquoi j’aime voyager

  • Publication publiée : 14 janvier 2013
  • Post category: Pourquoi voyager / Réfléchir / voyage / voyager / voyageur

pourquoi aimer voyager

J’aime voyager, découvrir, déambuler dans des villes sans but, faire partie d’un lieu sans en faire partie, rencontrer des inconnus. J’aime tous ces moments simples, insolites ou cocasses qui font l’essence du voyage. Un mélange d’excitation, d’émotion, d’émerveillement, de fatigues voire de petites galères qui pimente  et tisse nos souvenirs.

Mais quelles sont les raisons qui nous poussent à voyager ? Est-ce une fuite ? Est-ce l’instinct lointain de nos ancêtres nomades qui resurgit ? Est-ce un virus qu’on attrape dans nos familles ? Une curiosité exacerbée ?

pourquoi aimer voyager

Certains n’aiment pas sortir de leur quotidien, j’en suis toujours surprise. Et pourtant, c’est vrai,  avoir le goût des voyages n’est pas obligatoire pour vivre heureux !

Je me suis interrogée sur mes propres raisons d’aimer voyager.

Pour avoir un rapport différent au temps

Les journées ne font que 24 heures et sont rythmées par notre quotidien. J’ai toujours l’impression de courir après le temps, d’en manquer. Le temps passe trop vite. Or, en voyage, le temps s’écoule différemment.

pourquoi aimer voyager

  • Avoir l’impression que le temps n’existe pas
  • Une façon de vivre intensément l’instant présent
  • Vivre mille choses par jour

Pour partir à la découverte du monde

Depuis mes premières lectures, j’ai toujours eu envie de voir le monde. Voyager c’est assouvir sa curiosité, c’est confronter ce qu’on a lu ou vu à une autre réalité.

pourquoi aimer voyager

  • Voir « en vrai » ce que je n’avais vu qu’en images
  • Changer quelquefois de point de vue
  • Découvrir d’autres manières de vivre et de penser
  • Faire des rencontres inattendues
  • Voir des paysages à tomber à la renverse
  • Manger des mets improbables
  • Me sentir étrangère

Pour vivre intensément

Quelquefois le carcan de la société, celui du travail, le poids des responsabilités me pèsent. Le quotidien peut être lassant. Voyager apporte des étincelles, et l’impression de vivre ! Je suis souvent tentée de m’envoler en voyage surprise. Quand c’est possible, c’est très excitant (et moins cher !). D’ailleurs, si ça vous intéresse, ici vous pourrez trouver des offres de dernière minute (via Expedia).

pourquoi aimer voyager

  • Partir à l’aventure pour profiter de la vie
  • Avoir un sentiment de liberté
  • Casser la routine
  • Être en mouvement
  • Perdre mes repères
  • Une recherche de dépaysement
  • Vivre des expériences insolites
  • Échapper à la société de consommation, parfois
  • Retrouver mon enthousiasme d’enfant
  • Connaître des émotions plus intenses
  • L’impression de me retrouver, de prendre du recul

J’aime aussi les souvenirs de voyage, les contraintes et les galères qui se sont transformées en bons souvenirs. Et quel bonheur de rentrer chez soi…. et de penser au prochain départ !

Plus je voyage, plus j’ai l’impression que je ne serais jamais rassasiée ! Et vous ?

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Cet article a 52 commentaires.

Très joli article, ma chère, et une vraie torture !!! Car en ce moment, je ne pense qu’à ça ! Repartir à la découverte…

Tu as très bien rassemblé toutes nos motivations. J’aime les souvenirs :les bons comme les mauvais. J’aime aussi retrouver mon chez moi avec bonheur…pour tout de suite après repréparer un nouveau départ ! Non, je ne crois pas pouvoir être un jour rassasiée ! 🙂 Bonne fin de journée Bises

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très bel article ! j’aime aussi voyager, découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures, m’évader…

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Wouah c’est tellement ça ! je rentre de voyage et ça me manque déjà ! ce sentiment de liberté, ce mouvement et cette joie de vivre le moment présent !

Je me reconnais totalement dans ton billet, tu décris les choses très justement !

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Tout ce que tu dis est très vrai! Bises!

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Très bel article qui résume bien ce pourquoi j’aime voyager aussi! Plus je voyage, plus j’ai envie voyager, c’est un virus je crois;)

« Jamais rassasiée » … c’est bien vrai et ça me ressemble tellement !

Moi je fonctionne quotidiennement en mode « agence de voyages ». J’essaye d’organiser le plus souvent possible des sorties hors de Miami, pour découvrir la Floride. C’est l’un des avantages d’être déjà à l’étranger je dois dire 😉 Et puis, à plus long terme, je pense déjà à nos prochaines expatriations. Les voyages sont une telle ouverture sur le monde, sur les autres… j’ai beaucoup de mal à comprendre ceux qui sont ancrés dans leurs habitudes et qui ne sortent pas de chez eux (et j’en connais qui se plaignent mais qui n’ont juste pas le courage de changer les choses, dommage…) mais bon, il en faut pour tous les goûts, non ? 😉

PS : Bonne année à toi, et longue vie à ce blog que j’adore !

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Comme toi, je crois que je ne serais jamais fatiguée de voyager…même si en ce moment ça n’est pas possible, je rêve à des destinations lointaines!

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Jeune, j’ai voyagé, un peu avec mes parents & j’aime ça. A l’inverse, mon frère ne voyage jamais (imagine le choc qd il est arrivé en Inde lol). J’aime découvrir des nouveaux horizons, des paysages, des marchés, des villes, des campagnes, des plages. Je ne saurais expliquer vraiment ce qui me plait… une déconnexion, une autre vision de notre terre… c’est juste du bonheur !

Je vois que nous avons les mêmes besoins … j’ai vraiment l’impression de combattre le temps quand je suis en voyage , il y a toujours 1000 choses à faire à voir , des gens nouveaux à rencontrer … c’est le renouvellement constamment..

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Plus je voyage, plus j’ai envie de voyager. Déjà parce qu’avec l’expérience, on acquiert une certaine débrouillardise qui minimise les craintes qui, je pense, retiennent les gens dont vous parliez en début d’article. Moi j’aime apprendre, m’enrichir culturellement, me dépasser en développant des facultés d’adaptation, et surtout avoir l’impression de ne pas passer à côté de tout ce que le monde a à nous offrir !

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Mais tellement ! « Partir » à la découverte d’un autre pays, d’autres cultures, d’autres plats, etc, est devenu quasi une obsession ! Je suis accroc aux voyages, mais je crois que c’est bon pour la santé 🙂

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Quel rassemblement prècis de motivations! Super ton article! J´en trouve pas mal de mes propres envies! Bisous et bonne semaine Elisa

Merci. C’est une bonne idée de partir en voyage ! Et où aimerais-tu aller ?

Merci Paulette. Je suis comme toi….aucun problème pour me motiver à partir en voyage 🙂 ! Bises

Merci Sysy ! Et la chance, tu reviens de loin 🙂 !

Un vrai bonheur de voyager 🙂 !

Merci Elisabeth. Aucun problème d’inspiration pour cette énumération 🙂 !

Merci Koalisa. Bises

C’est ça, on a attrapé le virus 🙂 !

Merci Bertille. Tu as la chance de découvrir un nouveau pays… profite ! Je publie ton interview sur ton expatriation en Floride en fin de semaine.

Stockholm cet été – peut-être ! – (sur les pas de « Millenium » et Stieg Larsson), mais il y aura peut-être Lisbonne, avant, si j’ai de la chance…

Fais de beaux rêves… et dis-toi que ce sera possible bientôt !

J’imagine bien le choc de ton frère. Ce n’est pas la destination la plus facile ! Pour moi aussi, c’est toujours un bonheur de voyager : – avant : en rêvant puis en préparant le voyage – pendant : en savourant la découverte – après : pour les beaux souvenirs !

La notion du temps est différente en voyage. J’ai l’impression de mieux le gérer et de le savourer. C’est très subjectif mais pourtant bien réel !

C’est vrai qu’on évite certains pièges en étant plus expérimenté. Et le voyage appelle le voyage. Une drogue 🙂 !

Un excellent argument auquel je n’avais pas pensé : c’est bon pour la santé 🙂 !

J’avais beaucoup aimé Stockholm. Je ne connais pas du tout Lisbonne par contre, mais ça me tente bien aussi !

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Tu nous enlèves les mots de la bouche. Tout ce que tu dis résume parfaitement ce que je ressens en voyage : briser la routine, perdre la notion du temps, découvrir de nouvelles choses, voir ce qu’on voit en photo mais cette fois-ci en vrai, être émerveillée toutes les 5 minutes, se sentir ailleurs… Je voudrais passer ma vie en voyage… tellement plus passionnant que la vie quotidienne…

Merci Elisa. Tes nombreux voyages et ton blog prouvent que tu ne manques pas de motivations toi non plus 🙂 ! Bises

Merci pour ton commentaire Lili. C’est certainement parce que je ne suis pas douée pour la vie quotidienne, que j’aime les les changements et les voyages !

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Ah bon tu ne voyages pas pour sauver des bébés phoques, trouver ton moi profond ou faire du bénévolat 😉 Il est joli ton article Sylvie avec des mots simples et sincères.

très bel article, je m’y retrouve tout à fait! Comme toi, je ne suis jamais rasassiée du voyage!

Merci Maïder 🙂 ! Je connais déjà mon moi profond (pas toi ?) et du bénévolat je peux en faire en France (y’a de quoi faire !)… quant aux bb phoques, j’irai bien les voir tant qu’il en reste !

Merci Marion 🙂 ! C’est un bon virus qu’on ne soigne pas, le goût des voyages !

C’est vrai que j’ai aussi la même sensation que toi, sauf que le problème est que c’est de pire en pire!Je sens que je ne suis pas loin d’être rassasiée! J’ai été piquée par le virus, trouverais je mon nid un jour?!

Moi aussi , j,aime voyager

Y reviendrais Bonjour a tous, J ai 36 ans j ai fais une bonne partie de l europe presque toute plus de 60 villes…. La i am going to ousite je vais commencer par les Bermudes…. Tot ce que je vous conseil remplisez vous de souvenirs garder les bons apprenez avec les mauvais grandissez avec l esprit aimez aver le sourrire pleurer avec l experience bonne ou mauvaise mai vivez…. Je n ai pas etudier je parles 6 langues je connais l histoire tres bonne en geographie ecole les voyages…. Ma maison n as pas de murs ni de fenetres …. d ou je viens de la terre…. Prochaine distination Bermudes et les alentours et plus aurevoir pendant un moment l europe……

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Je me retrouve dans beaucoup de points que tu as évoqué : Le rapport différent au temps qui n’existe plus, cette sensation d’être à la fois vivant, « présent » et « étranger », et cette curiosité/excitation enfantine devant les petites chose de l’aventure et la découverte. Comme tu l’as dit, plus on en fait, plus on en veut, car c’est tout simplement notre esprit qui s’agrandit, s’enrichit et demande d’avantage de connaissances et expériences.

Voyager! Voilà un mot que j aime profondément. Voyager découvrir qu’on ne sait probablement rien de la vie. Partir de zéro, briser les préjugés. Sentir, respirer ses odeurs. Regarder et être ébloui par ses paysages. Plus je voyage plus je suis perdue plus j’ai envie de tout connaître. Me chercher me retrouver me perdre a nouveau. Revenir. S’ennuyer. À tout jamais.Recommencer.À tout jamais

J’aime partir parce qu’il le faut. Nous devons sortir de notre coquille. Nous devons découvrir les autres soit même en faite. Je pars pour connaître pour me déinstruire réapprendre a nouveau. Je cherche, mon âme se perd a chaque destination petit a petit. Je ne me sens nul part chez moi, j’habite partout ou je suis passé. Partir

J’aime tous ces moments simples

très bel article voyager pour apprendre des nouvelles connaissances

voyager c’est grandir.c’est la grande aventure.celle qui laisse des traces dans l’âme

Merci pour cet article

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un bon article

un bon article, on voyage pour changer non le lieu mais d’idées

J’aime trop voyager quand je rentre à la maison j’ai tout de suite envie de repartir je sais pas comment expliquer cette sensation donc dans cet article je me reconnais merci.

Vraiment ce site ma redonné la passion de voyager je suis camerounais et je croie avec vos échanges je vais vivre mon rêve

Bonjour je travaille chez une société de voyage qui propose des voyages à bas prix qui s’appelle iBuumerang si vous êtes intéressé envoyer moi un mail ( [email protected] )

Merci de partager vos expériences pour ceux qui comme moi n’ont pas cette chance.

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pourquoi aimer voyager

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Vacances : pourquoi voyageons-nous ?

Vacances : pourquoi voyageons-nous ?

Qu’on opte pour la rando en Bretagne, la pause plage à Palma ou le trekking au Sahara, nous n’avons qu’une idée en tête : souffler pour nous recharger !

Santé, forme, beauté, épanouissement personnel, longévité… Le vacancier des temps modernes, quand il boucle ses valises, ne se pose pas trente-six questions : il veut être " bien ". Dans son corps et dans sa tête ! " Conséquence d’une société formidablement stressée, on repère un besoin vital de parenthèses sociales, de récréation, de détente, de fuite loin du monde de la compétition pour récupérer sans pression, souligne le sociologue Bernard Cathelat1. Désormais, on s’échappe à la première occasion vers un ailleurs dont les règles sont différentes. Le succès d’Internet, des jeux vidéos, du virtuel est à rapprocher de l’engouement pour les voyages lointains et l’exotime. "

Différent ? Un univers isolé de la pollution et du bruit, au soleil de préférence, sentant plus la chlorophylle que les gaz d’échappement, invitant à une table saine sans pour autant être " bio ", à des fêtes populaires sans pour autant donner dans le gigantisme, compte parmi les ingrédients de base pour des vacances réussies. Une bonne dose de convivialité en plus, le tout assaisonné d’une valeur montante : la lenteur. En fait, renouant avec les premières heures de son histoire, le tourisme du nouveau millénaire n’a pas vraiment d’autre choix que de répondre à une très forte demande thérapeutique. " Le voyage, ça fait avancer ", dit Nouvelles Frontières. " Etre Re ", dit le Club Med. Des vertes campagnes du Limousin aux plages blanches des Maldives, en passant par les sommets des Andes, la tendance est à la " touristhérapie " – qui pourrait compter parmi les prochains néologismes du vocabulaire touristique. Mais, au-delà de ce but non dit et souvent non avoué, masqué par quantité d’alibis culturels et sportifs, le vacancier obéit à d’autres motivations inconscientes. Celles que recèlent ses imaginaires.

Guidés par nos imaginaires

La littérature, l’histoire, la musique, la culture, etc., sont les pierres angulaires de ces représentations mentales intimes, différentes pour chacun, que le sociologue Rachid Amirou nomme " les imaginaires de voyages ". Relativement flous, " ces imaginaires sont une évocation plus qu’une connaissance. Ce sont des images, des symboles et des figures. " Ainsi, certains auront en tête des images de New York correspondant aux romans de Henry Miller, tandis que d’autres se façonneront une image de la capitale américaine à partir des films de Woody Allen. Le Mexique sera synonyme d’un exotisme criard, de plages et de cocotiers, ou bien le pays du Popocatépetl et du serpent à plumes. Tout dépendra de la culture du voyageur et de sa perméabilité au matraquage publicitaire, toujours plus habile à imposer des clichés racoleurs n’ayant qu’un lointain rapport avec la réalité.

Si les imaginaires contribuent à déclencher le désir de partir et initient le choix d’une destination, ce sont eux aussi qui servent de guide au voyageur et lui dictent ses comportements durant son évasion. Ainsi, quelques-uns danseront-ils coûte que coûte à Rio, d’autres suivront les pas de Pessoa à Lisbonne, d’autres encore, qui sait, voudront revivre la révolution à Cuba !Véritables invitations au voyage, ces images mentales présentent cependant un danger : " Quand le voyage vécu ne correspond pas à ce que l’on en attendait, il est raté ", explique Jean-Didier Urbain dans son excellent ouvrage, “Secrets de voyages” (voir marge). Pour ce sociologue partisan de la théorie des imaginaires, le rituel de l’évasion n’a pas fini de nous surprendre. Il renferme en particulier plusieurs types de " secrets ". Ceux liés au contenu du voyage et, dernière découverte, ceux liés à la dissimulation du départ en voyage.

Partir en clandestinité

Le voyage s’inscrit de plus en plus dans une logique de désinsertion, note Jean-Didier Urbain. On part sur la pointe des pieds… Le nouveau credo des vacances bien faites devient le furtif. " Tendance majeure du voyageur contemporain : disparaître dans la clandestinité. On s’éloigne de plus en plus de ces comportements ostentatoires qui structuraient jusqu’à présent le moment du départ. Plus intéressant encore, la remarque selon laquelle c’est dans cette clandestinité que s’exprime l’une des autres demandes inconscientes du touriste, celle qui consiste à se travestir, à devenir un autre et à se livrer à ce que l’on nomme des "rites d’inversion". " Le manuel se met à lire, l’intellectuel se prend à bricoler, le pauvre joue au riche et le riche au pauvre, poursuit Jean-Didier Urbain. On est en plein jeu de brouillage des appartenances sociales. " On est en pleine transgression. On est au cœur des comportements vacanciers fin de siècle.

La passion de l’extrême

Eléments de la rupture (d’autres parleront de parenthèses), ces rituels d’inversion s’expriment dans toutes sortes de pratiques proposées par les voyagistes et, notamment, celles dites " de l’extrême ". Rafting, canyoning, alpinisme, trekking comptent parmi les activités favorites de touristes en mal d’aventure, qui combinent à leur besoin d’être un autre une aspiration au dépassement de soi. " C’est un peu comme si on lançait à 200 kilomètres heure une voiture habituée à rouler à 50. Toutes les émotions, toutes les sensations se réveillent ", affirme Jean-Luc Marty, rédacteur en chef du magazine “Géo”. Pour compenser un quotidien monotone, dépourvu de risques, certains se comportent inconsciemment comme l’explorateur ou l’aventurier de jadis, dont l’image hante leurs fantasmes. Dans “Passions du risque”, son dernier ouvrage, l’anthropologue David Le Breton écrit que " l’homme sans qualité peut enfin tutoyer la légende, aller au bout de ses forces, jouer symboliquement son existence pour gagner ce surcroît de sens qui rend la vie pleine ". Mais alors qu’une infime minorité prendra de vrais risques, nombreux sont ceux qui aspirent au " risque sécurisé " ou à " l’aventure organisée ". Indiana Jones, soit ! mais avec un contrat Europ Assistance en poche !

Bouger immobile

Moins spectaculaire, mais omniprésente, l’aspiration inverse de la grande majorité des Occidentaux, jeunes compris, à ne faire que déplacer ses habitudes. Emportant dans leur bagage leur entourage affectif, mais aussi leurs accessoires et leurs pratiques quotidiennes, ils évitent à tout prix le dépaysement. Paradoxe du voyage, l’ailleurs ne doit surtout pas être autre. Mieux, le mouvement doit être immobilité.

Dans ce registre, la maison de campagne ou le chalet à la montagne qu’on loue entre copains reste un " best-seller ", tandis que la plage n’en finit pas de remporter tous les suffrages. Espace idéal où l’on peut reconstituer sa tribu, s’adonner à ses habitudes et à l’immobilité. Vide entre ciel et terre, la plage est le royaume du farniente. Redevenue un véritable succès commercial, la croisière l’est encore davantage. Ne réussit-elle pas l’exploit d’offrir le déplacement sans obligation de bouger, le romantisme en plus ? Sans parler de cette nouvelle mode, marginale mais significative, qui consiste à louer des bateaux restant, s’il vous plaît, toujours à quai !

Entre faire et ne pas faire, il est de plus en plus vrai que c’est la seconde attitude qui domine : 28 % des estivants français interrogés par le Credoc2 le revendiquent. Autant disent aimer nager (traduisez : barboter !), contre 7 % prétendant vouloir " remuer ". La surenchère de vacances actives n’est donc qu’un gadget médiatique. Au mieux fait-elle des brochures. Au pire, une offre de produits chers et invendables ! Même l’UCPA, championne des vacances sportives, a nuancé ses slogans : " Le sport, soit, mais sans se faire suer ".

Une quête de soi et de l’autre

Au registre des vraies attentes inhérentes au départ, la demande de convivialité pèse bien plus lourd. Vu sous la loupe des enquêtes sociologiques, le tourisme exprime aussi et surtout " une quête de soi et des autres ". Il traduit donc la recherche de certaines formes de sociabilité qui représentent une alternative au quotidien. Une autre enquête récente du Credoc indique que, quels que soient l’âge et le sexe, l’accueil et la rencontre constituent le premier élément de satisfaction pour environ 40 % des vacanciers. Quand il s’agit d’enfants et d’adolescents, ces chiffres explosent. Et la " colo " est plébiscitée par 65 % des juniors de la génération Internet ! Quant à la famille, la valeur la plus sûre de ces dix dernières années, n’attend-on pas le temps des vacances pour la reconstituer, la choyer ?

La liberté par l’autonomie

Mais la sociabilité d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle d’hier. Ainsi, le " village de vacances ", qui a longtemps compté parmi les plus beaux fleurons de l’iconographie touristique, ne recueille maintenant, selon une enquête du CSA, que 10 % d’adeptes, et le voyage en groupe, 13 % ! Il faut dire que la demande de convivialité est de moins en moins satisfaite par ces formules. " Voyage " est aujourd’hui synonyme de " liberté ". Or la liberté passe par l’autonomie et le libre choix de ses horaires et de ses activités.

Beaucoup plus adaptées, certaines grandes formes d’épopées vacancières font leur entrée. Parmi elles, la " rando ", dont le nombre des adeptes grossit régulièrement (15 millions, disent les chiffres sans nuances de la fédération !), et le pèlerinage, qui redevient l’un des moyens de partir à la découverte des autres, sans faire les frais de leur exaspérante compagnie quotidienne ! Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, restaurés par l’Unesco, ont attiré l35 000 pèlerins en 1999, qui, pour la plu-part, n’obéissaient à aucune motivation religieuse. Un tête-à-tête avec soi-même où l’on se livre à une ébauche de thérapie ? On peut aussi noter l’engouement pour les monastères, les pagodes bourguignonnes ou les ashrams indiens. Demandes plus médiatisées que réelles, mais qui convergent toutes vers un but unique : être mieux.

En fait, les 675 millions de touristes qui sillonnent aujourd’hui la planète ont beau avoir le choix entre une multitude infinie d’activités, d’hébergements et de sites " mis en désir " (selon l’expression du sociologue Jean Viard) à grands renforts d’aménagements et de communication, ils ne sont que les dignes héritiers de l’aristocrate anglais du XIXe siècle allant soigner son spleen au bord des eaux de la mer du Nord, ou par un de ces grands tours d’Europe qui ont donné naissance au tourisme moderne.

Destinations : où partez-vous l’été ?

Mystère ! Pour la majorité d’entre nous, le choix n’est pas encore fait. Dotées d’un budget résiduel, les vacances se décident de plus en plus à la dernière minute. Mais les habitudes existent et, bon an, mal an, les migrations ne varient guère.Plus de 80 % (ces chiffres sont tirés du “Mémento du tourisme 1999”, publié par le ministère du Tourisme) des Français restent en France, avec une préférence pour son littoral où ils réalisent près de 40 % de leurs nuitées. Suivent, dans l’ordre, la campagne et la montagne, sachant que les vacances d’hiver restent un privilège. Tout comme les séjours à l’étranger qui ne touchent que 15 % des vacanciers, avec l’Europe en tête, suivie de très loin par l’Afrique, l’Amérique, l’Asie. Et en Europe, l’Espagne demeure la destination favorite, talonnée par l’Italie.

Côté activités, les sports nautiques (attention, ils englobent la baignade) recueillent le maximum de suffrages dans le cas de vacances à la mer. En revanche, sur l’ensemble des territoires, c’est la promenade qui l’emporte, suivie par les visites de sites et monuments. Notons que la campagne ne semble pas favoriser l’activité puisqu’en été 30 % des Français avouent ne rien y faire, contre 43 % en hiver !

Enfin, ils sont plus de la moitié à passer leurs vacances chez des amis ou dans leur famille, surtout en hiver, tandis qu’hôtel et camping attirent respectivement 16 et 8 % des séjours estivaux.

L'observateur : Jean-Pierre Fourcat

Vice-président de Cofremca-Sociovision, Jean-Pierre Fourcat radiographie les comportements des Français. Sa dernière étude pour le Club Med le confirme : en vacances, nous aspirons avant tout à regarder passer le temps autrement.

" Lorsqu’on demande aux Français ce qu’ils envisagent pour leurs vacances, la moitié répond : “Prendre l’avion pour partir loin”, l’autre : “Partir en thalassothérapie”. Ce sont les deux grandes tendances du tourisme contemporain : la déconnexion ou la rupture avec ses rythmes quotidiens ; l’envie de se connecter à soi ou la redécouverte de l’harmonie. La première sous-entend le besoin d’évasion, on “casse du temps”. La seconde met en lumière la nécessité du rêve, on “prend le temps”. Autre valeur montante, l’autonomie : on ne se laisse plus entraîner par le groupe, bien qu’on aime s’y intégrer à l’occasion. Mais ce qui ressort le plus dans ces nouveaux goûts, c’est l’exigence de souffler, de se recharger. Les Français ont soif de se retrouver. "

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Le voyage, une échappatoire indispensable au bon équilibre psychique

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Des odes aux villes d’Italie par les chanteurs de variété, aux émissions de téléréalité prenant racine dans les endroits les plus paradisiaques du globe, la pop culture nous insuffle régulièrement des envies d'ailleurs.

Si bien que même les scientifiques s’attèlent désormais à connaître les bienfaits de bourlinguer. Car, si l’on connaît la musicothérapie ou l’ art-thérapie , émerge désormais la travel therapy - ou thérapie par le voyage.  

“Nous proposons de changer la façon de voir le tourisme, en le considérant non seulement comme une expérience récréative, mais surtout une industrie qui peut apporter de réels bienfaits pour la santé”, écrit Dr Jun Wen aux prémisses de son étude sur le sujet, publiée le 23 juin 2022 dans la revue Science Daily .

De plus en plus de spécialistes s’accordent : le dépaysement aurait des bienfaits physiques et psychiques . Mais comment expliquer que s’évader rend plus heureux ? Et que faire de cette constatation quand le voyage n’est pas notre tasse de thé ? France Brécard, psychopraticienne nous répond.

Le voyage n'est pas seulement synonyme de vacances

La première chose qui vient à l’esprit quand on évoque le voyage, ce sont les congés. Et si s’évader géographiquement sonne si alléchant, c’est sûrement parce que voyage = vacances. 

“L’idée de prendre du temps pour soi joue beaucoup dans l’anticipation et la contemplation positive du voyage, mais il n’y a pas que cette dimension à prendre en compte”, nuance pourtant France Brécard. 

D'autant plus qu'il convient de souligner que les départs pour les plages paradisiaques n'étant accessibles qu'à une minorité de personnes, le voyage peut prendre différentes formes - tout comme il n'est pas cantonné aux périodes de congés. Nul besoin, donc, de s'envoler à des milliers de kilomètres pour bénéficier des bienfaits de l'évasion. Une soirée dans un quartier différent du sien, un samedi dans le bourg accolé ou un afterwork chez des ami.es en périphérie, est tout aussi salvateur pour notre santé mentale.

Le voyage c’est avant tout une rencontre. Avec des personnes, des cultures, des beautés et soi-même.

“C'est vrai que partir, bouger régulièrement ça m'empêche de tomber dans une routine . Et puis, avec les réseaux sociaux , c’est dur de ne pas avoir envie de découvrir le monde, de rencontrer d’autres personnes et de bousculer son quotidien”, témoigne Héloïse, globe-trotteuse de 26 ans.

Et la spécialiste acquiesce. “Le voyage c’est avant tout une rencontre. Avec des personnes, des cultures, des beautés et soi-même. Le cerveau, qui est en apprentissage permanent, s’en trouve incroyablement stimulé”, souligne-t-elle. 

De l'obligation de sortir de sa zone de confort

Comme l’explique France Brécard, si l’on pense partir avec une soif d’autres horizons, c’est souvent avec une meilleure connaissance de nous-même et de nos limites que l’on revient d’un voyage. Parce que l’inconnu nous oblige à sortir de notre zone de confort . 

"Personnellement, je n’aime pas voyager. Aucune destination ne me fait vraiment de l’œil, je suis bien chez moi. Pour moi, le voyage implique du stress inutile. Les vacances c’est fait pour se reposer, pas pour organiser des excursions, se perdre ou passer des heures dans des aéroports grouillants d’autres voyageurs”, déballe Florian, 27 ans. 

“Il y a des gens pour qui c’est très angoissant de quitter ce qu’ils connaissent. Je dirais qu’il y a deux catégories de personnalités : ceux qui ont du mal à sortir de leur univers et de ce qui est sécurisant (maison, ville, groupe de personnes…) et ceux qui trouvent quelque chose qui les régénère à l’extérieur ”, explicite France Brécard. 

On apprend beaucoup sur soi quand on est son seul repère dans un autre pays.

Et le jeune homme ne s’en cache pas, il se sent parfois en décalage avec ses proches. "Ça a déjà posé problème avec mes amis. Quand on me propose des vacances en groupe, je refuse presque toujours, parce que ça ne me fait pas plaisir, mais les gens ne comprennent pas”, avoue-t-il.

Pour Héloïse, c’est tout le contraire. Bouger la fait vibrer. Et pour elle, la vadrouille c’est aussi bénéfique seule qu’à plusieurs. “ On apprend beaucoup sur soi quand on est son seul repère dans un autre pays ”, ajoute celle qui s’est installée en Irlande puis en Suède, en solo. 

“Quand on est seul, on décide, c’est l’appel de la liberté. Pour certains ça peut être salvateur, quand on reconnaît son désir, alors que dans le groupe on va se mêler aux désirs de l’autre et on est moins responsable de ce qu’il se passe”, explique la psychopraticienne. 

Partir pour soulager sa santé mentale 

Mais cette liberté vient aussi du fait qu'en voyage, nous sommes plus déconnectés qu'à l’accoutumée. Car vadrouiller, c'est finalement une digital détox déguisée, toutes nos habitudes personnelles et professionnelles s'en trouvant chamboulées.

Et les études sont formelles : nous sommes, en voyage, une version avancée de nous-même, les nouveaux environnements nous fournissant une stimulation cognitive et sensorielle.

"L'exercice a été lié au bien-être mental et les voyages impliquent souvent une activité physique accrue, comme plus de marche . Et puis il y a l'exposition à l'air frais et au soleil qui augmente les niveaux de vitamine D et de sérotonine” explique Dr Wen dans son étude. 

Mais tous ces imprévus peuvent aussi, comme Florian l’a expliqué, avoir l’effet contraire. “Tout est subjectif quant aux voyages. Mais je pense que les gens qui restent 'enfermés' ont des difficultés internes et sont plus angoissés que ceux qui sortent . Ils vont plus anticiper négativement et développer une anxiété due à l’imprévisible", indique France Brécard.

"Ça dépend aussi de notre relation au voyage dès l’enfance, comment on se l’est représenté - parfois on est mieux à l’extérieur et on garde cet état d’esprit. À l’inverse, il y a des personnes qui ont pu avoir des expériences traumatisantes à l’extérieur, comme du harcèlement scolaire , et pour qui la maison était plutôt un lieu de sécurité”, continue-t-elle. 

Le voyage comme échappatoire mais pas comme thérapie

Mais pour tout, il s'agit d'en user avec modération, ou du moins, avec les bonnes intentions. Car, si le voyage peut-être une échappée psychique salvatrice, il ne peut pas être une thérapie. 

“Le voyage c’est une façon d’échapper à soi-même, aux autres, au monde. Quand on le sur-utilise pour ne pas adresser des problèmes du quotidien, ça n’aide pas”, plaide France Brécard. 

Et Héloïse témoigne. Elle qui a tenté la méthode ne recommande pas. “Je suis aussi partie pour échapper aux soucis. J’ai voulu contourner des problèmes personnels en partant à l’étranger, mais ils sont toujours là et ils me rendent toujours triste. C'est la même chose pour les crises d'anxiété, je n'y échappe pas, et en plus de ça, je n'ai plus mon entourage à portée de main. Les gens pensent changer leur routine, mais on fini toujours pas y retourner. Parfois, on a juste besoin d’adresser ses problèmes et de commencer une thérapie et le voyage n'en est pas une. Il faut être à la maison en soi, sinon on ne pourra pas être chez soi partout ”, philosophe-t-elle.

Ainsi, comme aime à le souligner la psychopraticienne, il convient de trouver un juste milieu et surtout de ne jamais se forcer. "Notre rapport au voyage, c ’est un état d’esprit sur la vie en général. Quand on a tendance à voir les choses de manière plus optimiste, on va voyager plus facilement. Gérer les choses imprévisibles ce n’est pas donné à tout le monde et c'est complétement normal. Je ne pense pas qu'il faille se faire violence pour essayer d'aimer quelque chose, mais il faut voir ça comme l'exercice du vélo : plus on pratique, moins on a peur ", explique-t-elle.

D'autant plus qu'au-delà des bénéfices ressentis quand on voyage, il y a tout un après qui nous permet de profiter des ces bienfaits sur la longueur. Le souvenir est également très important. "Dans le cas d'un achat réalisé en vacances, il se passe un autre phénomène. On a toujours le même plaisir en se procurant l'objet, mais la différence est que celui-ci va perdurer à travers les années. Les souvenirs de votre expérience de voyage vont vous fournir des hormones du bonheur pendant bien plus longtemps, explique une étude", rapporte une étude de 2014 publiée dans la revue Psychological Science .

Le plus important pour la spécialiste reste de ne pas de s'établir autre part - même pour une courte durée - mais d'intégrer l'idée qu'il est nécessaire de prendre du temps pour soi. "Parfois, c'est 'juste' voyager intérieurement par la lecture ou une passion. Sinon, une petite mise au vert c'est aussi très bénéfique. Nul besoin de faire le tour du monde pour se sentir en vie", conclut-t-elle.

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Voyager, c’est se permettre de rêver

Ces dix dernières années, le tourisme et le voyage ont profondément changé et se sont ouverts au plus grand nombre. Les nouvelles technologies ont offert à chacun la capacité de voyager, plus souvent et plus loin. Explications.

Par John-Lee Saez (Directeur Général KAYAK Europe)

En 10 ans, grâce à une multitude d’avancées technologiques et techniques, le voyage s’est fondamentalement démocratisé. La moyenne des distances parcourues en avion a augmenté, avec paradoxalement un budget moyen de vols A/R divisé par deux. Le monde s’ouvre à tous et nous le lui rendons bien en le parcourant dans ses moindres recoins. Voyager n’est plus réservé à une élite, nous sommes tous devenus des superhéros du voyage.

Qu’est-ce que le voyage ?

Un esprit cartésien s’intéresserait au dictionnaire pour répondre à cette question. Voyager, c’est un déplacement dans l’espace. Une réponse bien réductrice, pour une société moderne qui, au cours de son évolution, s’est sédentarisée. Et pourtant, nous ressentons au quotidien ce besoin de voyager, de découvertes et de changement d’air en se confrontant à l’inconnu. Guy de Maupassant écrivait : "Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve". Pour relever ce défi, nous pouvons nous demander s’il ne faut pas des super pouvoirs pour entrer dans cette "réalité inexplorée".

Qui sont donc ces voyageurs, ces rêveurs ?

Si le voyage se démocratise et est bel et bien ouvert à tous, nous ne sommes pas tous les mêmes voyageurs. De l’internaute citadin, expert des outils numériques pour planifier un voyage, au routard en sac à dos comme meilleur allié, le spectre des voyageurs est large. Et c’est là, la force du voyage : il y en a pour tous les goûts et que ce soit la découverte d’une nouvelle ville ou affronter un trek en montagne, en passant par une croisière, tout est possible.

Ce besoin de voyager est donc ancré en nous, mais d’où nous vient-il ? Il suffit de s’intéresser à notre quotidien, dans lequel le voyage est omniprésent, pour déceler des éléments de réponse. Grâce à la télévision et ses émissions quotidiennes sur le sujet, on arpente les côtes croates de l’Adriatique puis on arrive au cœur d’un petit village de la Drôme. Pour aller encore plus loin depuis son canapé, il suffit de changer de chaîne pour se retrouver de l’autre côté du globe et s’émerveiller devant la baie d’HaLong au Vietnam.

Dans nos relations sociales, le voyage est aussi au centre de toutes les conversations. On ne compte plus les photos sur les réseaux sociaux qui nous font rêver alors que nous sommes bloqués dans un lundi matin pluvieux au bureau. Sur Instagram, les voyages ont aussi la côte : plus de 231 millions de publications avec la mention #travel.

Une accélération du voyage

Toutes ces petites choses, qui représentent le voyage et nous font nous évader chaque jour, se concrétisent de plus en plus. En effet, les passagers de vols commerciaux dans le monde ne cessent d’augmenter . Ils étaient 3 milliards en 2013, puis 4 milliards en 2017 et on prévoit 16 milliards de passagers pour 2050.

Passer le cap et s’envoler vers d’autres contrées reste souvent une question de budget. Les voyages ont un coût et comme nous ne sommes pas encore capables de téléportation ou de voler comme un superhéros la note peut s’avérer salée. Toutefois, le budget alloué au combo trajet-logement a baissé, pour voyager plus souvent et plus longtemp s. Une baisse de prix qui coïncide avec l’arrivée des comparateurs depuis les années 2000. 70 % des consommateurs déclarent se documenter en ligne avant d’effectuer un achat.

Une fois sur place, la communication avec les locaux peut s’avérer une montagne à surmonter. Malheureusement, 1/3 de la population française parle couramment une langue étrangère et, pour l’anglais, seul un français sur cinq manie couramment la langue de Shakespeare . Un constat qui ne représente cependant plus un frein. En effet, avec un smartphone et les outils de traduction en ligne, le superpouvoir du polyglotte est accessible à tous, pour s’en sortir dans n’importe quelle situation.

Smartphone : le super-pouvoir des voyageurs

Ancré dans notre quotidien, il peut se révéler plus efficace qu’un gadget de superhéros. Grâce à lui, nous n’avons plus besoin d’une force herculéenne pour transporter une multitude de guides touristiques et de bons plans en papiers. Avec ce compagnon de poche, nous avons accès à des milliers d’avis en ligne pour éviter les attrape-touristes. À nous le superpouvoir de dénicher les petites adresses locales qui égayeront nos trajets. À nous le superpouvoir de connaître LE restaurant proposant une gastronomie traditionnelle de qualité. À nous le superpouvoir de connaître un chemin dérobé pour découvrir tous les secrets que nous réservent nos destinations. Et depuis la nouvelle loi européenne du 15 juin 2017, qui marque la fin des frais d’itinérance en Europe, cette tendance du smartphone comme accessoire de voyage est vouée à prendre de l’importance.

N’hésitons plus, car il n’a jamais été aussi facile de se confronter à l’inconnu. Parcourons le monde tous ensemble, découvrons de nouvelles cultures et faisons ressortir ce qu’il y a de meilleur en chacun. Merci à toutes ces avancées technologiques qui permettent d’échapper au quotidien et qui ont fait de chacun des superhéros du voyage.

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Qu’est-ce qui nous pousse à voyager ?

Il existe bien des raisons de voyager et, à l'inverse, certains préfèrent rester chez eux plutôt que parcourir le monde..

Un proverbe tibétain affirme que le voyage est un retour vers l’essentiel et Benjalmin Disraeli déclarait que  « le voyage apprenait la tolérance » . A contrario, pour les allergiques au voyage, « plus on voyage loin, moins on se connaît » comme le disait Lao-Tseu, et selon Fernando Pessoa l’idée de voyager lui donnait la nausée. Nous essayons de comprendre l’irrésistible appel du voyage, seul ou à plusieurs et le plaisir de rester chez soi, loin des foules touristiques.

  • Gavin’s clemente Ruiz : Secrétaire général du guide du Routard. Auteur de : L'appel du voyage , Grasset, 2024
  • Sandrine Mercier : Rédactrice en chef AR Magazine voyageur. Productrice sur France Inter jusqu’en 2011 des émissions "Au détour du monde" et "L'Histoire et moi".
  • Laurent Delmas : Journaliste et chroniqueur cinéma sur France Inter. Co-présente avec Christine Masson le magazine " On aura tout vu " le samedi à 10h.
  • Juliette Morice : Agrégée et docteure en philosophie, maîtresse de conférences en littérature et philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles (époque moderne) à l'Université du Mans. Autrice de : Renoncer aux voyages , Puf, 2024
  • Daniel Fievet : producteur et animateur à France Inter : L’émission d’été le temps d’un bivouac sur le thème du voyage et de l’exploration du monde. Les séries de podcast Naufragés - Une histoire vraie et In Extremis - Histoires de survie .

Comment faire en sorte que ce besoin irrépressible de bouger, d'aller voir ailleurs, ce goût du voyage, d'aller rencontrer autre chose, d'aller se perdre pour trouver des choses insoupçonnées, de braver l'inconnu, ne se transforme pas en injonction sociale ? Comment redéfinir le voyage selon ses propres aspirations ? L'occasion de comprendre que le quotidien peut à lui tout seul être source de voyages.

La définition du voyage

Selon le Dictionnaire historique de la langue française, le voyage a d'abord signifié au XIᵉ siècle "chemin à parcourir", on parlait notamment du pèlerinage et de croisade. Au XVᵉ siècle, le mot prend le sens de déplacement d'une personne qui se rend dans un lieu assez éloigné. Et le verbe voyager, faire un voyage, s'emploie à partir du XVIIIᵉ siècle au sens de changer de place, se déplacer.

L’injonction au voyage

Juliette Morice s'est interrogée sur ce drôle de phénomène qui conduit souvent un grand nombre de personnes à évaluer la valeur d'un individu avec le choix qu'il fait ou non de voyager. Elle a voulu déconstruire cette pseudo-évidence en étudiant ce que Lévi-Strauss appelait "la haine du voyage". Car, aujourd'hui, elle considère en effet qu’on demande plus souvent des comptes à celui ou celle qui refuse de voyager, et ne pas aimer voyager étonne toujours. Le devoir de voyager est devenu, selon elle, une nouvelle norme qui persiste, y compris après la sortie de la crise du COVID et en dépit des enjeux écologiques : " Aujourd'hui, c'est moins bien vu, alors que pendant des siècles, c'était l'inverse. C'est à la faveur de l'expansion du tourisme que la norme s'est un peu inversée, en dépit d’un léger changement de la norme du fait de la crise sanitaire et de la cause écologiste. Il est important de décomplexer les gens de ne pas aimer voyager et de prendre du recul par rapport à cette injonction au voyage. D’autant que la beauté de la conception que l’on se fait du voyage est aujourd’hui dégradée par une volonté d’arpenter toutes les parcelles possibles du monde, immortalisées par la frénésie des réseaux sociaux dans un rapport consumériste, qui entraîne au passage le surtourisme  ».

Laurent Delmas appuie les propos de la philosophe tant il estime que cette injonction aux voyages marginalise forcément une partie de la population pour une simple raison économique : " Il faut aussi avoir à l'idée que voyager coûte cher, car quand on parle par exemple d'aller à la montagne, cela concerne 10 % des Français, et 90 % des Français restent à côté de cette pratique-là, pourtant, ils aimeraient partir en voyage, mais ils ne le peuvent pas ."

Le voyage quotidien : sortir de la routine

Selon Gavin’s clemente Ruiz, le voyage, ça commence d’abord à l'intérieur de soi-même, dans la manière dont s'expriment nos émotions au quotidien, c'est s'accorder la volonté de se réinventer face aux affres de la routine, ce qu'il appelle "le voyage immobile, car le voyage, c'est avant toute chose sortir de soi-même .  Un voyage réussi est avant tout celui, où que l'on soit, nous procure des émotions intérieures. Le voyage, ça commence en sortant de chez soi, ça peut être le trajet que vous faites tous les matins pour aller travailler. Ce n'est pas tant l'objectif qui donne la satisfaction de l'ailleurs, mais le moyen utilisé pour y arriver, l'important, c'est de se sentir vivant, de se donner l'occasion de remettre les compteurs de son existence à zéro ."

Redonner place à l'inconnu

Selon Daniel Fiévet, il faut relativiser l'inconnu qui a très souvent tendance à nous faire peur, car en réalité, nous sommes habités par un autre vice, le besoin de tout planifier, de n’être jamais surpris, or le voyage, c’est l’ouverture de l’inconnu, y compris dans la routine : " Le voyage réussi, c'est celui permis par l'inconnu. Un voyage trop planifié ne sera pas un voyage réussi. Il faut accepter de lâcher prise, nous, qui avons des emplois du temps contraints au quotidien, de laisser la place à l'inconnu, de laisser advenir les choses et espérer qu'il en reste quelque chose ."

Voyager proche de chez soi

Depuis que la crise sanitaire est passée par là, et que les enjeux écologiques deviennent une priorité, beaucoup de personnes entendent aussi ne plus voyager loin et voyager ainsi plus proche et proprement. Daniel Fievet préconise le voyage à proximité : " On peut tout à fait vivre l'aventure et se dépayser à côté de chez soi. Rien de mieux que des micro-aventures, des destinations proches de chez soi. Aujourd'hui, on se rend compte qu'on peut aller dans le Vercors et faire des aventures incroyables."

La suite à écouter...

Programmation musicale

The passenger

Album Lust for life (1977)

Label VIRGIN

Laurent Bardainne & Tigre D’eau Douce

Meilleur (feat. Jeanne Added) (radio edit)

Album Eden Beach Club (2024)

  • Claire Destacamp Réalisation
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  • Joachim Taieb Attaché(e) de production
  • Sirine Ben Younes Attaché(e) de production
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Pourquoi Docteur?

QUESTION D'ACTU

Pourquoi aime-t-on voyager .

  • Par Dr Claire Lewandowski

Que ce soit pour changer de quotidien, par curiosité ou pour vivre des expériences, chacun a ses propres raisons qui le poussent à voyager.

Pourquoi aime-t-on voyager ?

  • Publié le 07.07.2018 à 08h30

Au-delà des paysages, les voyages peuvent être un enrichissement personnel à travers les coutumes et les traditions, la gastronomie, ou encore l'expérience et les connaissances acquises. Voyager peut- être un plaisir de la vie que l'on s'offre chacun pour différentes raisons.

Qu'est-ce qui pousse à partir en voyage ?

Décider de voyager à la découverte d'une nouvelle région ou d'un nouveau pays, c'est changer de routine, et se confronter à l'inconnu : découvrir une nouvelle culture, apprendre une nouvelle langue, visiter des sites historiques et enrichir sa culture, changer de climat, faire de nouvelles rencontres ou encore accomplir un rêve d'enfant...

La liste des motivations qui poussent à partir en voyage dépend des expériences de vie de chacun, et surtout de ses attentes.

Pourquoi le voyage nous fait-il du bien ?

Vivre plus ou moins longtemps en dehors de sa zone de confort, dans un autre environnement avec une culture et des habitudes de vie différentes permet d'apprendre à se connaître à travers des expériences inédites.

Même si tous les voyages ne sont pas toujours réussis, ils enrichissent les connaissances de soi ou des autres et peuvent améliorer le quotidien à travers une meilleure confiance en soi, une meilleure connaissance de ce que l'on aime ou pas, une façon différente de voir le monde, le développement d'une sensibilité écologique, une relation différente avec les autres, une flexibilité, une meilleure concentration sur soi, une humilité et une perception différente des biens matériels.

Découvrir le monde en voyageant aide à mieux gérer ses problèmes, échapper à un quotidien stressant ou oppressant mais aussi à faire évoluer sa façon de voir la vie pour soi-même et pour les autres.

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JRailPass.com » Japan Travel Blog » 20 bonnes raisons de partir en voyage au Japon

20 bonnes raisons de partir en voyage au Japon

9 Mars, 2023

A Shinkansen In the Tokaido Shinkansen Line passing near Mount fuji

Il y a un nombre infini de raisons de visiter le Japon, car le pays regorge d’activités pour tous les types de voyageurs.

Que vous mouriez d’envie de découvrir l’histoire et la culture japonaises grâce aux nombreux sites du patrimoine mondial de l’UNESCO , de déguster la cuisine locale ou de faire un tour en Shinkansen, un voyage au Japon vous promet une aventure unique .

Des visites des nombreux temples et châteaux impressionnants à travers le pays, à la possibilité de faire un plongeon dans une source chaude onsen, voici les 20 meilleures raisons de partir visiter le Japon.

Il est facile de se déplacer en transports en commun

Le Japon dispose de l’un des systèmes de transport public les plus efficaces et les plus fiables au monde, avec un large éventail d’options de voyage, dont des services de bus, de train et de métro à travers le pays.

Joetsu Shinkansen Série E4

L’une des meilleures façons de se déplacer entre les grandes villes est de prendre un train à grande vitesse Shinkansen , qui peut atteindre une vitesse de 300 km/h.

Le moyen le plus économique de voyager en Shinkansen est d’acheter un Japan Rail Pass en ligne avant de voyager au Japon.

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Le Japon est très propre

Les Japonais sont fiers de la propreté de leur pays . À votre arrivée au Japon, vous pourriez être surpris de l’état de propreté des rues.

La plupart des hôtels et restaurants sont absolument impeccables , nettoyés régulièrement et efficacement. Un inconvénient est l’absence presque totale de poubelles dans les espaces publics.

Cependant, vous pouvez simplement suivre l’exemple des Japonais et transporter vos déchets jusqu’à ce que vous trouviez un endroit pour vous en débarrasser.

Les Japonais sont polis et amicaux

Les Japonais ont la réputation d’être exceptionnellement polis, amicaux et accueillants . Bien que la barrière de la langue puisse s’avérer être un défi, les locaux essaient généralement d’être aussi utiles que possible si vous leur demandez quoi que ce soit.

Est-il sûr de voyager au Japon ?

Une bonne idée de réviser les règles de politesse et de savoir-vivre avant de voyager. Les locaux apprécieront vos efforts pour respecter leurs coutumes.

Les paysages naturels incroyables

Bien que le Japon soit peut-être mieux connu pour ses grandes villes et sa technologie, la majorité du pays est en réalité occupée par une vaste étendue de montagnes, forêts et plages . La nature ne vient pas à manquer.

L’un des plus beaux endroits à visiter est l’emblématique mont Fuji , mais ne passez pas à côté d’une visite d’autres joyaux naturels tels que la forêt de bambous d’Arashiyama ou les jardins paysagers de Ritsurin sur l’île de Shikoku.

Le grand nombre de sites de l’UNESCO

Le Japon compte un total de 25 sites du patrimoine mondial , dont 20 monuments culturels et 5 sites naturels. Plusieurs autres sites sont en attente de classification par l’UNESCO.

Le sanctuaire de Toshogu est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO

Les voyageurs intéressés par l’histoire japonaise doivent absolument visiter le Mémorial de la paix d’Hiroshima , qui commémore les victimes de la bombe atomique de 1945, ainsi que Shirakawa-go et Gokayama , deux villages historiques aux maisons uniques au toit de chaume.

Les temples majestueux au Japon

Le Japon regorge de superbes temples et sanctuaires historiques . Les grands centres culturels peuvent même compter jusqu’à 1000 temples dans leur municipalité.

L’un des temples les plus impressionnants du Japon est le temple bouddhiste Byodoin à Uji, un site millénaire classé à l’UNESCO. Le temple Toji à Kyoto, qui possède la plus haute pagode en bois du Japon, vaut également le détour.

Les châteaux uniques

Les visiteurs au Japon peuvent approfondir leur connaissance de l’histoire du pays en explorant l’architecture élégante et l’héritage familial fascinant des châteaux japonais.

Château de Hirosaki pendant la saison des sakuras

Pendant l’époque Sengoku, ces châteaux servaient principalement de résidence aux seigneurs féodaux locaux et à leur famille. Ils se distinguent par leurs magnifiques façades et leurs intérieurs élégants, ainsi que par leurs importantes caractéristiques défensives.

Parmi les châteaux les plus impressionnants du Japon , citons le château de Hikone , bien conservé, qui date de 1622, et le château de Himeji .

La saison spectaculaire des cerisiers en fleurs

Le Japon est l’un des meilleurs endroits au monde pour admirer la floraison des cerisiers au printemps et assister à un festival de cerisiers en fleurs .

Lorsque la saison de la floraison atteint son pic en avril , les locaux et les visiteurs affluent dans les parcs et les jardins japonais pour se livrer au hanami (pique-niques sous les cerisiers).

Certains des meilleurs endroits pour profiter de la floraison des cerisiers sont le parc du château de Hirosaki et le parc de Shinjuku Gyoen, situé au cœur de Tokyo.

Les sublimes festivals d’été

Si vous visitez le Japon pendant les mois d’été, ne manquez pas d’assister à l’un des festivals d’été colorés (Matsuris) qui ont lieu dans tout le pays.

Festival Obon : lanternes flottantes (toro nagashi)

Ces célébrations traditionnelles rendent hommage aux événements historiques légendaires et aux différentes divinités liées au sanctuaire de la ville où elles sont organisées.

De nombreux festivals Matsuri comprennent des processions d’énormes chars , des défilés colorés et des feux d’artifice spectaculaires.

Noël au Japon est magique

Passer Noël au Japon vaut vraiment la peine pour découvrir les nombreuses illuminations hivernales extravagantes qui remplissent les rues pendant la période des fêtes.

Si vous prévoyez de passer l’hiver au Japon, nous vous recommandons de visiter le festival de la neige de Sapporo à Hokkaido , où vous pouvez voir une gamme de sculptures de glace incroyables , beaucoup basées sur des personnages de la culture populaire.

La neige poudreuse de qualité exceptionnelle

Les amateurs de sports d’hiver ne doivent pas passer à côté de l’opportunité de faire du snowboard et du ski au Japon dans l’une des nombreuses stations du pays, car la poudreuse japonaise est considérée comme l’une des meilleures au monde.

Station de ski de Kiroro, Hokkaido

La plupart des meilleures stations de ski du Japon sont situées sur l’île la plus au nord de l’archipel, Hokkaido, comme Furano, Rusutsu et Niseko, ainsi que dans les Alpes japonaises sur l’île de Honshu.

La baignade dans une source chaude naturelle

Les bains thermaux onsens sont connus pour leur eau de source riche en minéraux, chauffée par des forces géothermiques , un peu comme un jacuzzi naturel.

Les onsens existent au Japon depuis au moins le 8e siècle , lorsqu’il était avancé que les sources chaudes avaient des pouvoirs curatifs et rajeunissants.

Se baigner dans un onsen est une expérience incroyablement relaxante et populaire auprès des Japonais comme des touristes.

La délicieuse cuisine japonaise

La nourriture est importante dans la culture japonaise . Lors de votre séjour dans le pays, vous pourrez goûter une grande variété de plats délicieux qui font partie de la cuisine japonaise traditionnelle.

Sushis au Japon

Des plats populaires comme les sushis et les ramen, au sukiyaki (viande de bœuf) et au yakiniku (barbecue japonais), vous trouverez un nombre infini de spécialités japonaises qui vont donneront l’eau à la bouche.

Le Japon est le pays comptant le plus grand nombre de restaurants 3 étoiles au monde. Vous pourrez aussi participer à plusieurs festivals Matsuri de nourriture et de boissons pendant votre voyage.

L’architecture fantastique

Vous pourrez admirer une architecture moderne incroyable dans les grandes villes japonaises, comme la Tokyo Skytree, le plus haut bâtiment de la capitale.

Vous trouverez également des exemples de l’ architecture traditionnelle japonaise dans l’ensemble du pays, tels que le majestueux sanctuaire d’Ise sur la péninsule de Shima.

La technologie de pointe

Des hôtels capsule futuristes avec tablettes digitales aux toilettes publiques high-tech , la technologie de pointe est présente à chaque coin de rue des villes japonaises.

Cabine du Shinkansen Alfa X

Si vous avez envie de découvrir les progrès technologiques du Japon, visitez les expositions permanentes de robotique au Miraikan , le musée national des sciences émergentes et de l’innovation de Tokyo dans le quartier d’Odaiba.

Le Japon est le paradis des amateurs de manga et d’anime

Si vous êtes tombé amoureux du Japon à travers les œuvres de manga et anime, vous serez forcément au paradis lors d’une visite à Tokyo, qui propose une grande variété d’expériences thématiques .

Visitez J-World Tokyo , un parc d’attractions couvert basé sur les personnages de mangas populaires, la One Piece Tower ou encore le Pokémon Mega Center Tokyo , un immense magasin qui offre une gamme de marchandises Pokémon exclusives au Japon.

Le pays du Studio Ghibli

Les fans de films d’animation japonais classiques comme Princesse Mononoké (1997) et Le Voyage de Chihiro (2001) ne doivent pas manquer l’occasion de voir certaines des créations du célèbre réalisateur Hayao Miyazaki au musée du Studio Ghibli de Mitaka.

Panneau vers le musée Ghibli depuis la gare de Mitaka

Les enfants peuvent jouer sur une énorme réplique du Chat-bus de Mon voisin Totoro (1988) et regarder des courts métrages d’animation exclusifs au musée. Les expositions se renouvellent fréquemment pour explorer le processus créatif de Ghibli.

Le Japon est le berceau du karaoké

Si vous aimez chanter vos chansons préférées, que ce soit devant un petit groupe d’amis ou devant une foule d’étrangers, n’hésitez pas à profiter de l’ immense culture du karaoké au Japon.

Vous ne savez peut-être pas que le karaoké est originaire du Japon et continue d’y être incroyablement populaire. Il existe actuellement environ 100 000 salles et bars de karaoké à travers le pays.

La mode japonaise

Si vous aimez la mode, rendez-vous directement dans le quartier le plus élégant de Tokyo , Harajuku, où s’installent la plupart des plus grands créateurs de tendances japonais.

Takeshita Dori, Harajuku

Si vous vous intéressez davantage à la mode japonaise traditionnelle, ne manquez pas de visiter Kyoto et d’ essayer l’un des élégants kimonos et yukatas qui font la renommée de la ville.

Le Japon est un pays très sûr

Le Japon est considéré comme l’ un des pays les plus sûrs et possède l’un des taux de criminalité les plus bas au monde.

Les Japonais laissent souvent leurs portes déverrouillées, les enfants sont parfaitement en sécurité seuls dans le métro, et les visiteurs peuvent se promener dans les villes la nuit sans avoir à s’inquiéter.

Néanmoins, comme pour tout voyage dans une destination étrangère, les visiteurs au Japon doivent toujours faire preuve de prudence et de bon sens, en particulier dans les endroits très fréquentés.

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Toutes ces raisons qui donnent envie d’aller en Islande… ou pas

Plage de sable noir de Reynisfjara, Islande

Pas toujours simple que de choisir une destination. Entre les avis et retours parfois contradictoires des uns ou des autres, nos envies du moment mais aussi nos moyens, les reportages et autres pubs que l’on a déjà vues sur l’endroit, sans parler de l’image plus ou moins positive que l’on peut en avoir, il n’est pas toujours facile de se décider. On vous propose donc ici de faire le tour des principaux arguments qui peuvent pousser à aller voir tel ou tel endroit… ou pas.

Aujourd’hui, on part en Islande .

Ces raisons qui donnent envie

La nature et rien que la nature Avec sa faune et sa flore spécifiques, ses montagnes, ses volcans, ses geysers, ses glaciers qui couvrent 10% du pays, ses zones désertiques et une côte déchiquetée, sinon tourmentée, avec de nombreux fjords, l’Islande est LA destination-nature par excellente. Pas étonnant alors que depuis quelques décennies elle ait trouvé son public, au point d’ailleurs que le tourisme représente désormais la deuxième source de devises du pays. Juste avant la pandémie Covid, on estimait en effet qu’entre 2010 et 2019 la fréquentation de l’île avait été multipliée par cinq pour atteindre les 2,4 millions de visiteurs.

Un paradis pour les marcheurs … dès lors qu’ils sont quand même un peu équipés. De nombreux sentiers de randonnée ont été balisés dans les diverses régions du pays à travers les superbes paysages de l’île. Ceci étant, même s’il existe des parcours de tous niveaux et de toutes durées, randonner en Islande demande quand même un minimum d’équipements et de précautions même pour les choses à priori les plus simples. Les vastes étendues désertiques et surtout les variations climatiques soudaines peuvent en effet avoir de graves conséquences si on n’y prend garde. Raison pour laquelle, il existe d’ailleurs diverses agences locales spécialisées dans l’encadrement de treks en tous genres, y compris en « randonnée sur glacier ». Globalement, juillet‑début septembre demeure la meilleure période pour marcher.

… et bien d’autres activités nature et de plein air Au delà de la randonnée, le pays offre d’innombrables autres activités avec des possibilités de randos équestres avec les fameux petits chevaux islandais, des balades en VTT mais aussi à ski en hiver, de pêche à la truite et aux saumons en lac ou rivière, sinon même de « pêche au trou » à travers la glace lors de la saison hivernale. Et puis ensuite il y a aussi la plongée en quelques endroits, le kayak le long des côtes, plus dans un autre genre l’observation des baleines nombreuses dans la région à certaines époques. Enfin, la baignade. Pas forcément, c’est sûr, dans la mer où l’eau dépasse rarement les 10°C. Mais comme l’Islande est aussi le pays des sources chaudes et de la géothermie, les possibilités de baignades ou plutôt souvent de relaxation en milieu aquatique sont nombreuses. Que ce soit dans des sites aménagés ou « sauvages » en pleine nature, on trouve en effet un peu partout des bassins d’eau chaude très appréciés dont la température tourne autour des 40°C. D’ailleurs, le Blue Lagoon avec son lac artificiel au milieu des champs de lave est un des sites les plus visités du pays.

Aurore boréale, Islande

Des mois d’hiver sans aucun touristes ou presque Si l’hiver avec son climat rude et ses nuits sans fin est pour beaucoup un obstacle pour se rendre en Islande, à l’inverse cette période de l’année permet de découvrir un autre visage du pays et de sa société. Tout cela sans aucun touriste ou presque. Alors c’est sûr que venir à cette époque signifie qu’il faut savoir s’adapter au moment et à ses contraintes, et prévoir peut-être aussi un autre type de voyage différent de celui que l’on pourrait faire en été. Mais à la clé une expérience unique qui plus est récompensée par de superbes aurores boréales.

Une destination sûre et sans risques sanitaires Incontestablement l’Islande est une des destinations les plus sûres au monde. Les homicides y sont quasi inexistants au point même que certaines années on en décompte aucun dans le pays ! Quant à la délinquance, elle reste des plus limitées même si parfois l’abus d’alcool peut créer quelques problèmes. Rien à craindre non plus au niveau sanitaire. Finalement le seul risque en Islande est le climat et la météo qui peuvent parfois s’avérer imprévisibles et qui demandent des précautions, surtout si on compte sortir des sentiers battus.

Une offre de prestations, de séjours et circuits assez conséquente L’Islande peut se visiter sans problème en individuel et en s’organisant par soi-même. Ceci dit, prendre quelques prestations auprès de professionnels peut toujours s’avérer intéressant, y compris sur le plan financier. Donc, on pourra toujours jeter un oeil sur les possibilités de surmesure des agences, aussi bien d’ailleurs locales qu’au départ de chez soi, avec leurs productions à la carte englobant au choix le vol, l’hébergement, une location de véhicule, etc, ou encore des formules circuits ou week‑end tout compris.

… et les autres qui donnent moins envie

Un milieu fragile et une courte saison qui concentre la majorité des visiteurs Si sur le plan économique, le développement touristique et l’afflux de visiteurs a du bon, au niveau environnemental les choses sont un peu différentes. Encore plus d’ailleurs lorsque les écosystèmes sont fragiles comme en Islande. Du coup, certains s’interrogent sur ce que l’on pourrait presque qualifier de surtourisme dans l’île et des conséquences possibles à terme sur la nature. Surtout qu’il y a concentration en matière de flux touristique avec la période juin-mi août qui concentre l’immense majorité des visiteurs.

Un climat pas facile C’est, avec le coût de la vie, ce qui rebute souvent les potentiels visiteurs. Alors c’est sûr ce n’est évidemment pas pour son climat que l’on va en Islande… même si celui-ci est moins « pire » que ce que l’on pourrait imaginer grâce au Gulf Stream présent sur la côte ouest et sud de l’île. C’est ainsi qu’il ne fait jamais très chaud en été (pas plus de 20°C en moyenne) ni non plus très froid en hiver (pas moins de -5°C en général), hormis localement dans le centre ou la nuit. Par contre il est vrai que le climat islandais est pour le moins instable avec nombre de changements possibles en une seule journée, des tempêtes parfois violentes et un vent assez rude et fréquent. Quant aux pluies, elles tombent tout au long de l’année, surtout sur le littoral sud, au moins un jour sur trois sinon plus en hiver qui à droit en prime parfois à de fortes tempêtes de neige. Bref, sans être extrême le climat islandais est un peu rude et aléatoire; d’où l’intérêt de savoir à quoi s’attendre.

Des routes fermées de long mois à l’intérieur de l’île Tant que l’on restera sur la route circulaire (N1) qui fait le tour de l’île ou dans les environs de la capitale, il n’y aura jamais aucun problème pour circuler quel que soit sont type de véhicule ou la saison. Par contre, il faut savoir que la plupart des routes et pistes de montagne au centre de l’île sont fermées jusqu’en juin, voire plus, pour cause de boue ou de fonte des neiges qui les rendent impraticables. Elles sont ensuite ouvertes les mois d’été jusqu’aux prochaines rigueurs climatiques qui obligeront à nouveau leurs fermetures (vers septembre/octobre) jusqu’à l’année suivante. Autant le savoir selon ce que l’on a prévu de faire.

Volcan Fagradalsfjall, Islande

Des centres d’intérêt qui « tournent toujours » autour de la nature C’est clair qu’il vaut mieux aimer les voyages nature-aventure si l’on va en Islande. Car si l’île possède une culture forte et spécifique qui remonte à des siècles, celle‑ci n’est pas « spectaculaire » au sens touristique du terme. Quant au tourisme festif ou de détente, cela reste aussi limité. Même si la capitale Reykjavik offre de quoi s’occuper un temps en matière de bars, restos et autres lieux de sorties.

Mieux vaut quand même parler un minimum anglais Bizarrement, jusqu’en 2011 et la nouvelle Constitution, l’Islande ne disposait pas d’une langue officielle. Et c’est donc juste depuis quelques années que l’islandais l’est devenu. Reste que les Islandais sont aussi polyglottes puisque 85% de la population peut s’exprimer en anglais et 75% en danois. De même, le français et l’allemand sont enseignés à l’école et le polonais est parlé par la minorité polonaise qui compose environ 2,5% des habitants de l’île.

Et puis aussi un voyage qui nécessite un certain budget Même si les choses sont « un peu moins pires » en matière de coûts qu’il y a quelques années, l’Islande demeure un des pays parmi les plus chers au monde pour le visiteur. Quasiment tout y est hors de prix par rapport à « ailleurs », pour de plus un rapport qualité-prix de fait loin d’être toujours des plus convaincants. Rien que pour un séjour « classique », sans excès, en privilégiant le bus ou la location d’un véhicule à plusieurs, le camping ou les dortoirs, plus les piques‑niques et les possibilités de faire sa cuisine, il faudra compter au moins 100 € par jour et par personne. Et au moins 50% de plus pour plus de facilités.

> Infos : fr.visiticeland.com

Publié le 14 octobre 2023 à 7h30 par Michel

Michel

Mes premiers voyages... c'était à une époque où le Web n'existait pas, où s'éloigner de quelques centaines de kilomètres de chez soi revêtait déjà un parfum d'aventure, et où on prenait son temps surtout si on n'avait pas beaucoup d'argent.…  » Voir la présentation complète

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